Les années se suivent et j’attends en vain une conversation sereine, une explication non pas pour comprendre, c’est déjà fait, mais pour faire en sorte que nos vies soient apaisées. Pas de rancunes, pas de regrets, simplement faire ensemble l’état des lieux, supprimer ce qui n’est plus au goût du jour, alléger les souffrances pour aider les enfants à respirer plus librement, à ne plus subir les conséquences de comportements égoïstes….

Dans ce cas je partirai légère retrouver mes chaleureux amis de Saujon, le Personnel attentif, Frédérique, Anne-Marie et les autres… Angèle la charmante infirmière qui m’étonne lorsqu’elle m’écrit hier : « je compte les jours avant votre arrivée …» là, c’est J-5, c’est vraiment gentil ou serait-elle impatiente d’écouter le 42^ème épisode de mon histoire bien peu banale, qu’on a qualifiée "hors du commun". Angèle, la fin du feuilleton n’est pas pour cette année, je pense, nous irons dans le Parc pour vous raconter …

Avant de partir, d’une façon ou d’une autre, je dirai au revoir à mes correspondants, ceux qui n’ont duré que le temps d’un ou deux mails, ceux qui se sont étalés sur plusieurs années, qui ont tissé des liens d’amitiés, des confidences. Nous sommes passés de la Littérature française à l’Ame Slave qui rêve dans son jardin de voyages, d’écureuils, qui raconte son histoire à la tasse de café où flotte une rose, fraichement cueillie. Encore une artiste qui m’attire, ce n’est pas pour me déplaire !

A mes amis de Paris qui répondent toujours présents, lorsque je lance un SOS.

Mes anciennes collègues qui ne m’oublient pas, je vous dis au revoir, gardons en souvenir ces moments exceptionnels, racontés, rabâchés, nos rencontres amicales, vos encouragements (une parenthèse heureuse dans une drôle de vie ).

Je ne pars que trois semaines, mais je ne peux concevoir d’oublier ma famille ; à la soeur qui a des soucis de santé, ne t’inquiète pas, mes pensées te suivent pas à pas, je suis près de toi … Les commentaires des tableaux seront pour plus tard… Pour d’autres, les confidences que j’attire par ma sincérité se résumeront sur un courrier…

Naturellement un « Au Revoir particulier » pour toi, ne sois pas d’humeur chagrine sans moi, trois semaines c’est vite passé, écris, téléphone, je répondrai toujours.

En passant sur ton balcon, si tu vois un nuage clair d’où s’échappe une petite pluie, ne dis pas « Oh ! Il commence à pleuvoir ! » Mais pense plutôt que c’est moi, je n’ai pas d’autres possibilités de te faire savoir que je suis là.

Bonnes vacances à tous, laissez vos soucis à la maison ou mieux jetez-les !

Tournez-vous vers un apaisement d’une vie différente, plus saine, en bonne santé,

Au retour, on se raconte tout, promis !

Tchao !

A bientôt !

Bye, Bye

Au plaisir !

A la Revoyure !

Danielle DARMON

Paris 1^er Juillet 2013

AU REVOIR !

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