Cure thermale a saujon du 4 au 25 Août 2018 (suite et fin)
Cette année 2018, la cure a changé, un air fané, un petit coup de vieux, je n’ai plus la joie de retrouver les bouquets fleuris, toutes mes amies, les femmes savantes, ont disparu avec leurs réponses à toutes mes questions, me laissant seule avec mes pensées qui tournent en rond...
Le mois d’Août ne me réussit pas, un paysage qui ne ressemble pas à celui de juillet auquel je suis habituée. Une population inconnue, un désert affectif, il faudra bien que je m’y habitue, pour cette année, je n’ai plus l’impression d’être à Saujon...la chaleureuse.
Pourtant, les commerçants sont à leur place, toujours aussi gentils, « c’est sympathique de revenir tous les ans nous dire bonjour et ...accessoirement faire une cure » !
Un restaurant qui a remplacé l’ancien, je regrette que les patrons soient partis sans me dire au-revoir, ces patrons qui avaient fait l’objet de nombreux écrits... des projets fabuleux de retrouvailles…un jour de banquet, sous la tonnelle...
C’est très bizarre, cette année, rien n’est à sa place, le spleen me colle à la peau. Curieux de me sentir si triste, comme à l’instant de poser un point final à une histoire affectueuse qui a fait beaucoup de rencontres, de remerciements, d’internautes ravis de trouver ce qu’ils cherchaient sur la cure : le Blog prend du galon, Madame merci j’ai tout trouvé sur votre Blog, je m’inscris. Quels soins dois-je faire ? il a fallu du temps pour faire comprendre que je n’étais pas Médecin et le tandem Angèle/Danielle, je vous adresse à l'Infirmière, a fonctionné à merveille.
Brassens a chanté « parlez-moi de la pluie, parlez- moi du gros temps, l’orage a servi de décor à Mary de Saintes, qui a découvert sous la pluie le Blog et Saujon, une amitié est née ce soir là.
Même les canards ne me reconnaissent plus, ils ne peuvent pas avoir oublié toutes mes confidences, la Seudre s’en ai régalé...
REFLEXIONS
Parfois, trop émue, je fais tomber des mots
Je les retrouve dans le ruisseau,
Je ne les reconnais plus
J’ose mentir, ils ne sont pas à moi.
Aussitôt je me reprends,
Je m’explique, je ne les comprends plus
Changement de nationalité ?
Ils deviennent du Charabia
Qui me terrorise.
Quel est le mot, quelle est la phrase
Qui m’ont bousculé ?
Et je m’inquiète parfois, de comprendre
Qu’une rumeur qui surgit, peut s’installer entre vous et moi.
Tous mes vœux, pour que l’année prochaine, soit plus riante