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LE BLOG DE DANI D'ART
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13 juin 2010

OLIVIER, mon fils.

Faits marquants de ta jeunesse à travers des petits  évènements que j’ai vécus, qui ont laissé en moi, une trace indélébile.

 

Ta petite enfance

Ta naissance fut un peu difficile, très longue, mais qu’importe, tu es là et je te regarde émerveillée. Un beau garçon de 3kg110. Les premières tétés, le premier bain et le premier sapin de Noël en miniature, (forcément tu es né un 20 décembre). A cette occasion je bois une seule petite gorgée de Champagne (je n’aime pas ce breuvage) et à la tété suivante tu dors bien tranquillement. Malgré tous mes efforts et ceux de l’infirmière appelée à l’aide, tu dors. Alors on m’interroge, qu’avez-vous mangé aujourd’hui ? Je liste mes aliments fournis par la Clinique ... et une gorgée de Champagne. Alors là, l’horreur, j’apprends que mon bébé  est « ivre par ma faute »; culpabilité immédiate, pardon mon   enfant, plus jamais ça ! Comment pouvais-je savoir que l’alcool est interdit quand on allaite ?

Toujours à la clinique, la famille vient en visite t’admirer, me féliciter. Ta grand-mère  paternelle est enrhumée et forcément à 4 jours tu t’enrhumes ;  désespoir ! Antibiotique à la banane, c’est sucré et tu te lèches les babines. Le médecin est mécontent, port du masque obligatoire pour tout le monde  y comprit moi, puis suppression des visites.

Enfin, nous rentrons à la maison, chez tes grands-parents maternels, mamy Marette et papy Alphonse  pour y préparer ta nomination, ta circoncision. Moi je ne m’occupe que de toi et ça me prend tout mon temps, l’apprentissage pour s’habituer l’un à l’autre est un peu difficile sans compter les nuits blanches où tu réclames un repas ou deux.

A ton baptême beaucoup de monde, excellente collation préparée par Mamy Marette, Lucienne et Annie. Tu fus très gâté, de nombreux cadeaux, quelques jouets 1er âge....

Je saute quelques étapes, nous nous installons dans un appartement en location confortable.

La guerre d’Algérie fait rage, guerre civile où l’on tire  dans les rues sur les passants. C’est très dur, j’angoisse, on envisage de quitter ce pays tant aimé, de recommencer une vie ailleurs, dans un Paris inconnu.....

 

Montparnasse Bienvenue

Je pars seule avec toi, 3 mois à peine, conditions de voyage épouvantables, avion surbooké. Enfin on arrive à Paris,  on est hébergés dans un petit appartement situé en face de la gare Montparnasse Bienvenüe, chez ta grand-mère Juliette.

Je me suis souvent demandée si ce n’était pas dans cet appartement que t’ai venu ce goût immodéré des Transports.

Tu es très gentil et ton passe temps favori est de regarder, juché sur ta chaise haute, juste en bas de la fenêtre (nous habitons au 1er étage) de regarder un autobus n° ?... qui à son terminus  devant toi ; ballet incessant des voyageurs qui descendent et qui montent. Tu vas être fasciné et tu vas t’obstiner à ne pas vouloir quitter cette vue imprenable. Cet engouement va me servir, je peux vaquer à mes occupations te sachant à l’abri d’une éventuelle « bêtise ». Souvent, quand on aura de la visite, on me fera observer qu’il ne faut pas laisser un jeune enfant assis trop longtemps. Alors pour te sortir de cette chaise, je ruse, des jouets, des livres etc. ... et pour faire un compromis on t’achète un autobus réplique exacte d’un vrai ;  à quatre pattes, tu roules ! Roules ! Et le tour est joué.

Appartement trop petit, tu quittes ton observatoire 1er choix  pour un grand appartement de l’Avenue du Maine. Plus d’autobus à voir, les fenêtres donnent sur  une vaste cour intérieure. Mais ce serait vraiment mal te connaître, dès les cartons rangés, tu vas commencer à inspecter les pièces et très rapidement tu vas découvrir la faille  que personne n’avait vue.

Le hall d’entrée est très vaste, tu ne te décides pas encore à marcher, mais tu es devenu le prof du quatre pattes, tu cavales à toute allure, à une vitesse incroyable. Bien sur, au ras du sol, tu repères le défaut,  hourrah ! Tu as trouvé ton nouveau, jouet. Pendant qu’on vaque à nos occupations, toi, en silence tu œuvres à la destruction du parquet composé de petites lattes de bois. Tu as vu qu’une latte s’était légèrement soulevée et avec ton petit doigt tu vas l’aider à sortir de son logement ; tu sonnes l’hallali, tu te nommes « chef d’entreprise de démolition », et en un temps record tu déloges toutes les lattes du parquet que tu jettes autour de toi ; forcément leur petite dimension sont des jouets à ta mesure.

Tout à coup, ton silence nous inquiète et l’on découvre un petit garçon triomphant, hilare, attendant les compliments de sa maman, de sa mamy. Les dégâts sont immenses on a eu du mal à s’en remettre et aucune colle n’a pu venir à bout de ce désastre ; il a donc fallut faire appel à un collègue à toi, spécialiste du parquet, et installer des grands tapis pour cacher l’objet de tous tes désirs. Il faut bien que jeunesse se passe, tu n’avais que 10 mois environ.

 

Boulogne-Billancourt, 206 Bd Jean Jaurès

Je saute quelques années, on quitte ta grand-mère, le 14e, au revoir les autobus, les parquets brillants, la Gare Montparnasse et on s’installe à Boulogne-Billancourt dans un petit deux pièces près de Marcel Sembat, Annie n’habite pas loin, Jean y tient une librairie.

Première année de Maternelle, le premier jour fut un cauchemar pour toi et pour moi. Pas d’adaptation en ce temps là. Malgré le beau tablier, le cartable aux trésors, le bonbon glissé dans ta poche, tu vas hurler à l’heure de la séparation. Je te console, « je reviens très vite, regarde tous ces beaux jouets », tu ne veux rien entendre, tu ne veux rien voir ; les maitresses s’impatientent, « je vous dis partez, tant que vous serez là il continuera à pleurer, il ira jouer quand vous serez partie ». Je te quitte le cœur gros, des larmes plein les yeux. Et cette comédie va durer un mois, un mois entier pendant lequel je vais pleurer tous les jours en te laissant. J’ai tout envisagé, te quitter de l’école ? D’autres mamans me conseillent, m’encouragent « tenez bon, c’est une question de temps, ça passera, si vous voyez comme il s’amuse avec ses petits copains....

Ce calvaire s’est enfin terminé et tu es passé d’un extrême à l’autre. Tu te plais tellement à l’école, tu apprends vite, en arrivant le matin, je ne suis plus rien pour toi, tu embrasses toutes les maitresses systématiquement, malgré mes observations,  Olivier on n’embrasse pas toutes les maitresses, que la tienne si tu veux, tu n’écoutes pas, tu n’entends pas, tu embrasses si bien, tous les jours, qu’à la fin de l’année, à la distribution des prix tu reçu un joli livre. Sur la 1ère page est inscrit :

Olivier DARMON

1ER Prix de Politesse.

 

Dans cette classe de 3ème section, à l’heure des mamans, les enfants écoutent de la musique classique pour patienter. Olivier  en parle, et un jour, sur le chemin du retour de l’école, je te demande : alors, raconte-moi chéri, quelle musique as-tu écouté aujourd’hui ?

Oh j’ai écouté une musique qui s’appelle comme un fromage « la Vache qui Rit »

(Entendez la Walkyrie de Wagner). Chacun vit dans son monde.

Pendant ces trois années de Maternelle, des mots d’enfant il y en eut beaucoup, des gentillesses, des colères et un goût certain pour apprendre. Je vais devenir ta répétitrice particulière, tu veux apprendre à lire, on va faire danser les lettres, les histoires, les mots, tous les jours, tous les soirs. Lorsque tu entres à l’école Primaire, avec une année d’avance, tu lis couramment.

Lors de cette année de CP, à la visite médicale à laquelle les mamans assistent le Médecin me dira, il est bien jeune votre garçon et ta maitresse répliquera « le plus jeune et de loin le plus intelligent » (une certaine Mme Lagardère je crois). Il y a des petites phrases qui vous font oublier des moments éprouvants.

Après l’apprentissage de la lecture tu vas de mettre en tête d’apprendre à lire l’heure. Je ne travaille pas à cette époque et Pascale n’est pas encore née. Aussi nous allons vivre une relation fusionnelle, ensemble du matin au soir.

Alors parlons de l’heure ! à l’aide d’une vieille montre tu vas m’épuiser à répéter sans cesse : « si je mets la grande aiguille là et la petite ici, il est quelle heure ? Oui mais si je mets la petite ici, c’est plus pareil alors ? Ce manège va durer, durer et tu vas devenir mon tortionnaire  le jour où je vais t’acheter la pendule « Kiddicraft ». J’avais cru bien faire, grosse pendule avec des jetons qui indiquaient les chiffres de l’heure ; mais en soulevant ces jetons, en dessous s’inscrivaient les minutes correspondantes. Pauvre de moi, après avoir appris 3h moins10, tu t’es initié à 14h50. On a recommencé la valse des minutes, sur la table de la cuisine, pendant que je préparais un repas bâclé, étourdie par tes questions.

Après tant de répétitions, tu maitrisais enfin l’heure. Plus question  de jouet,  pendule, au placard ! évidemment tu réclames une vraie montre qui marche. Sur ton petit poignet, une montre d’homme qui trainait dans un tiroir. Fou de joie, à peine la toilette terminée, trône la montre à ton poignet.

On parle à la maison d’une course à faire à « Mantes la Jolie » et toi, pas obsédé, tu t’écris on va aller voir La Jolie Montre ? Passion quand tu nous tiens !

A cette époque, un jour, nous partons en Métro, faire une course. En face de toi une dame aspect revêche, a les yeux fixés sur ta montre d’adulte. Je lis sa désapprobation sur son visage fermé, elle semble me dire « comment peut-on acheter une montre de « Grand » à un si petit garçon. Quand on touche à mon enfant (même en pensées), je deviens tigresse. Alors, rien que pour l’embêter je dis : Olivier, peux-tu me dire l’heure, j’ai oublié ma montre ? Et toi, fastoche, il est 15h35. Ah, si vous aviez vu la tête de la dame, elle a plongé dans son journal, écœurée.

Un changement s’annonce, la venue de ta petite sœur Pascale. Le roi de la maison, la fierté de ses parents, le bonheur de ses grands-parents voit se profiler la menace, une intruse va prendre sa place et ça ne te plait pas du tout. Selon l’usage je parle du bébé, du cadeau qu’il va surement t’apporter, de ton aide pour donner le bain.... Cause toujours tu m’intéresses.

Banal me direz vous, mais je crois qu’on t’a trop encensé, adulé, moi déversant sur toi un trop plein d’amour, 24h sur 24 ensemble, toi répondant à toutes les espérances d’une maman, avec brio. Et puis il ne faut pas oublier les grands-parents qui jouent un rôle si important. Tu as été gâté, habillé comme un Prince.

Mais Pascale à la maison, tu vas changer, devenir pleurnichard, et surtout, capricieux pour manger. Merci infiniment à « Bonne nuit les Petits, Nicolas et Pimprenelle» qui m’a aidé à te distraire pendant que je t’enfournais des cuillerées. Ces caprices se sont calmés par la suite.

 

Rue d’Aguesseau

Les classes primaires se sont déroulées sans problèmes. Nous avons déménagé à nouveau, à Boulogne, dans une Résidence, appartement qui donnait sur jardins, rue d’Aguesseau. On avait plus d’espace pour installer Pascale, tu t’es beaucoup plu dans cet appartement, pas de sottises particulières, mais tu vas être attiré par la construction d’un immeuble à côté du notre. Toute la journée une grue se ballade devant toi,  tu joues dans le jardin intérieur avec des copains, la famille Lachkmann avec qui je vais sympathiser. Evidemment, pour un petit garçon, voir une grue, à la sortie de l’école, œuvrer pour la construction d’un immeuble, les fondations, le béton armé etc. ... va beaucoup t’intéresser et évidemment, à Noël, ce cadeau s’impose. Quand tu vas ouvrir ton paquet, une jolie grue jaune,  tu vas dire « c’est le plus beau cadeau de ma vie » (pas excessif Olivier).

 

Le loyer de notre appartement augmente sans cesse alors il faut penser à quitter Boulogne. On envisage d’acheter mais les prix des logements à  Paris sont très élevés. Pendant un an je vais passer mon temps  à visiter et rien n’est assez bien pour mes enfants, je pense aux Lycées, aux facultés. On fait des comptes dans tous les sens et finalement j’ai une idée de génie, qui va bouleverser toute ma vie : » et si je travaillais pour aider à l’achat de cet appartement ». Le sort en est jeté et je trouve enfin, après un an de recherche, l’appartement de mes rêves, une chambre pour chaque enfant, placé tout près du Lycée Buffon, des facultés. A cette époque en 1972, il était  facile de trouver du travail. Ministère de l’Education Nationale, qui m’envoie rue de Châteaudun et là on me dirige rue Léonidas, tout près de la maison. Un entretien et je signe pour 30 ans de bonheur, d’épanouissement, de rencontres intéressantes.

 

34, rue La Quintinie 75015 Paris

Quand nous emménageons, Pascale va entrer à l’Ecole maternelle, sans pleurs juste un peu de bouderie et  toi en classe de 7ème dernière classe avant le Collège Staël.

 

Bien sur, à l’adolescence, il y eu des « sors de ma chambre », des posters apposés sur les murs, AC DC, un chanteur enchainé dont j’ai oublié le nom, il y eut beaucoup de plans de lignes de trains sur des grandes feuilles quadrillées, ton livre de chevet l’indicateur de Chemins de Fer...Un cadeau extraordinaire pour toi, la Carte Orange, qui va te permettre d'écumer toutes les lignes de métro.

Et puis vient la classe de 4ème .Un soir à la maison un coup de fil de ton professeur d’Anglais, Mme M... me dit : je suis très contente d’Olivier, il a fait de grands progrès.... je n’en croyais pas mes oreilles, qu’un professeur du Lycée Buffon me téléphone à la maison le soir, bizarre, très bizarre, elle aurait pu me demander de passer dans sa classe mais non, ça ne tenait pas la route, et j’ai toujours gardé ce point d’interrogation.

 

Et toujours dans le domaine des études, en classe de seconde tu nous dis : si je reste à Buffon, je n’aurai pas mon Bac, je veux  terminer ma scolarité dans une école privée. Il a donc fallu quitter ce grand Lycée pour une école du 12e St Michel de Picpus. Et tu as eu ton Bac. Au revoir les études secondaires.

Une autre galère se profile, les Ecoles de Commerce. Je ne laisse jamais rien au hasard. Nous allons lister les meilleures écoles, % de réussite, débouchés etc. Année de Prépa à Rouen, concours et tu choisis Bordeaux où tu passeras 3 ans à L’INSEEC.

Ce n’est peut être pas dans l’ordre mais arriva le temps du Service Militaire à Landau en Allemagne.

Les parents sont invités à la Journée Portes Ouvertes de la Caserne. Ce lieu ne me plait pas et, après la visite, nous passons la nuit dans un petit hôtel, trop obscur à mon goût. Je m’endors fatiguée et soudain, dans un demi sommeil, j’entends des aboiements, des cris et je me projette dans les  Camps, au milieu des fusils et je te cherche en vain,  pour te protéger. Moment effroyable .... Heureusement un comprimé a eu raison de ce cauchemar horrible. Mais je n’ai jamais oublié cet instant, ma peur, et toi dans ce camps.

Au service militaire on t’offre une semaine de ski pour bonne conduite et patatras, chute, hôpital militaire, pouce cassé, tu vas passer ta convalescence dans un hôpital ou nous accourons affolés. On nous rassure, mais tu t’ennuies et tu me dis nonchalamment je veux passer une licence de géographie, avec Olivier le bosseur on ne s’ennuie jamais. Et je repars avec une liste de documents à acheter, inscription, etc. ...Je n’ai aucun souvenir de la suite donnée  à cette licence.

Bien sur  il y eut le DEA des Ponts et Chaussés mais là, tu t’étais éloigné de nous. Et puis, intercalé je ne sais ou, un an d’absence. Logé dans le studio, rue de Lourmel,  je vais téléphoner tous les jours uniquement pour entendre ta voix  sur le répondeur.....On ne se doute pas de l’impact d’un message téléphonique, le tien se terminait par « à bientôt ...»

Et un jour de grande chance, un jour inoubliable, tu réapparais, coup de téléphone « viens seule devant le métro Convention ».Ta première observation : tes cheveux ont poussé (après un an, normal non !). Sur la terrasse d’un café tu as bu un chocolat au lait .....

Des appartements pour toi, j’en ai cherché beaucoup, j’en ai visité énormément de toutes sortes, dans tous les arrondissements de Paris, pour retenir, dans le désordre, celui de Mme Sicsic à St François Xavier, à Issy les Moulinaux,  rue Telle de la Poterie, qui a une histoire que je te conterai,  si tu le souhaites, chambre Classe de prépa à Rouen, Bordeaux près de la place des Quinconces, le studio rue de Lourmel .... Etc., j’ai toujours été exigeante pour des appartements confortables... dans de bons quartiers.

 

Voilà, de façon très succincte, quelques anecdotes qui te concernent. Evidemment, je me suis censurée, on ne peut pas tout dire, tout écrire.

 

Et aujourd’hui, je me demande si tu te souviens de quelque chose ?

 Danielle DARMON

Paris, le 13 Juin 2010

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Commentaires
D
Le 15 Juin 2010, RENEE a écrit : <br /> <br /> Danielle, j'ai lu "Olivier mon fils". Que c'est beau .... et comment vous rappelez vous de tout cela !
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L
Bravo pour tous ces souvenirs et ces beaux sentiments d'amour maternels. Puisses-tu en <br /> recevoir autant en retour
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C
C'est un super cadeau que tu as fait là à ton fils, je pense que chacun souhaiterait apprendre tant de choses sur son enfance. Et aussi comprendre comment les choses ont été vécues du côté des parents.<br /> Se rendre compte que d'avoir un enfant c'est beaucoup de bonheur mais aussi beaucoup de soucis (même pour des petits riens)<br /> Bisous
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L
IMPRESSIONNANT tous ces détails qui me remettent en mémoire ts ces petits évènements de notre jeunesse! Je ne connaissais pas l'épisode du champagne pendant ton allaitement, très drôle cette ivresse que tu as donnée à ton bébé sans le savoir! Merci de nous faire partager ces moments d'autrefois, c'est déjà si loin! Bisous.
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E
... En effet, autant de mémoire, c'est génial! tout ceci prouve une fois de plus ton attachement aux personnes que tu aimes et chéris,<br /> il est toujours intéressant de découvrir des passages de notre petite enfance, avec les petits détails qui font chauds au coeur!<br /> Puisse l'amour que tu portes à tes enfants, être réciproque et compréhensif,<br /> j'aimerais que mon cousin Olivier le comprenne..... <br /> "Loin des yeux, près du coeur", ça n'est pas suffisant, n'est-ce-pas?<br /> Bisous et Bravo.
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